mardi 22 mars 2011

La prise de Rhest

Malheureusement, il semble vite évident que le combat n’est pas passé inaperçu… Des différents bords du lac, une petite dizaine d’embarcations d’hommes-lézards se dirige vers l’autre bâtiment occupé, avant de bifurquer vers la tour.

Malgré leur nombre, les hommes lézards s’avèrent peu dangereux. Les aventuriers défendent maintenant le clocher, et disposent d’une position tellement avantageuse que la tentative des assaillants se solde par un fiasco total. Même leur tentative d’invasion par le bas a tourné court lorsque Briselame a précipité la lourde cloche de bronze vers les étages inférieurs… Provocant par là même un boucan de tous les diables et manquant de mettre à bas la tour déjà rongée par l’humidité.

L’attaque des lézards repoussée, après s’être assuré que la tour tiendrait encore le coup un petit moment, le groupe décide de passer la nuit sur place, et de lancer l’assaut sur l’autre bâtiment –probablement une aile de l’ancien hôtel de ville.

Au matin, les barques sont donc mises à l’eau.

A une centaine de mètres de leur objectif, les choses commencent à se corser ; une poignée d’hommes-lézards survivants entreprend de faire chavirer leurs embarcations, et ne sont pas loin d’y parvenir. Heureusement, les prouesses acrobatiques de Vagda et la transformation en requin de Schrayen remettent les pendules à l’heure rapidement…

Les derniers mètres sont parcourus sans encombres. Mais à peine ont-ils le pied posé sur la passerelle entourant le bâtiment principal que des ogres lancent la contre-attaque. Draël et les forgeliers foncent à l’étage, bientôt suivis de Schrayen. Ils luttent pied à pied avec une poignée d'ogres commandés par un Ettin. La puissance de frappe de leurs ennemis est heureusement contrebalancée par leur incapacité à manœuvrer efficacement dans les couloirs du bâtiment. Pendant ce temps, Thémiss et Callahan se sont chargés des ogres à l’extérieur.

Vagda ayant repéré un hobgobelin incantant des sortilèges, il se lance à sa poursuite dans les étages inférieurs du bâtiment. Quelques instants après, Briselame, qui était resté depuis le début en première ligne et rendait coups pour coups à ses ennemis, finit par s’effondrer, à peu près au moment où un gobelin monté sur une petit dragon noir jaillit d’une faille dans le parquet… Saarvith et Regiarix entrent dans la danse.

Schrayen enchaîne les sorts de zone pour se débarrasser des géants au plus vite et pouvoir rejoindre ses camarades qui combattent les dragon au dehors. Malheureusement, si ces sorts sonnent le glas pour l'ettin et les ogres, ils sont également fatals à Briselame, qui agonisait tranquillement au milieu du champ de bataille.

Les choses vont de plus en plus mal… Bien sûr le souffle du dragon se révèle inefficace, grâce aux sorts de protection généreusement distribués avant le combat, mais le hobgobelin poursuivi par Vagda remonte les escaliers, trainant derrière lui le moine paralysé. Schrayen subit d’ailleurs le même sort avant de pouvoir intervenir. Après avoir balancé Vagda dans l’eau, leur vil ennemi entreprend d’égorger le druide, incapable de se défendre…

Dehors, le dragon a déposé son cavalier sur le toit du bâtiment voisin, d’où ce dernier engage un duel d’archerie avec Callahan. Regiarix, lui, à engagé le combat au corps-à-corps contres Thémiss et Draël. Qui peinent à le contenir. Heureusement, Saarvith finit par se mettre à couvert, le temps de boire quelques potions, ce qui laisse le loisir à Callahan de prêter main forte à ses compagnons et de finalement se débarrasser du dragon…

Voyant cela, Saarvith, qui venait de réapparaitre, prend la fuite… par les airs ! Aussitôt, Callahan avale lui aussi une potion de vol et se lance à sa poursuite.

Au premier étage, Le hobgobelin a abandonné Schrayen, pissant le sang, à son triste sort. En quelques mots, il s’est assuré le soutien de Draël, incapable de résister à son sort de charme. Tout en se dirigeant calmement vers le bâtiment voisin, il invite Draël à l’y suivre pour boire le thé… Thémiss est trop mal en point pour intervenir. Quant à Schrayen, libéré de sa paralysie, son premier réflexe a été de se soigner pour éviter de succomber à l’hémorragie.

Bien que Draël ait hésité à suivre son nouvel ami, ce dernier a ouvert la porte du bâtiment et, avant que Thémiss ne mette un terme à sa vie d’un carreau d’arbalète vengeur, il a eu le temps de donner ordre à la Herse qui se reposait là de faire un sort aux intrus…

Voilà un combat qui semblait mal engagé pour les trois aventuriers, bien amochés, face à un puissant adversaire encore frais. Mais Vagda choisit ce moment pour jaillir hors de l’eau et se précipiter sur le monstre, déchaînant une pluie de coups contre lui.

A une centaine de mètres de là, en plein ciel, Callahan et Saarvith sont en plein duel. Le gobelin, se voyant rejoint par son adversaire, a sorti son épée, l’humain préférant continuer le combat en mobilité avec son arc d’énergie… Aidé par le sort d’image miroir qu’il avait pris soin de lancer avant de s’enfuir, Saarvith prend peu à peu le dessus, mais Callahan ne flanche pas. Il sait qu’il ne doit plus tenir longtemps ; il a vu, au loin, la herse tomber. Schrayen, transformé en aigle, et Vagda, qui a également bu une potion, volent littéralement à son secours.

Le « poing » final de ce combat sera donné par le moine, assommant le gobelin sur lequel il s’était jeté à pleine vitesse…

jeudi 3 mars 2011

Bienvenue à Rhest-les-Bains

La journée suivante fut donc consacrée aux funérailles de Lanikar. Une journée de chants et de discours en elfique, finalement fort peu au goût des aventuriers. C'est avec un soulagement certain qu'ils accueillirent la fin des festivités.

Le lendemain matin, ils sont réveillés par Ysphanel, leur guide dans les marais, et partent sans tarder vers les ruines de Rhest. Comme on le leur avait annoncé, l'ancienne ville est depuis longtemps inondée ; seuls quelques bâtiments émergent d'un lac sombre, à environ 1500 mètres de la rive boueuse.

Cachés parmi les hautes herbes, ils observent les environs. Autour du lac, une dizaine de huttes d'hommes-lézards, qui semblent habitées. Dans la ville inondée, deux bâtiments se détachent du reste ; une tour qui émerge de plus de 20 mètres hors de l'eau, et un grand bâtiment qui semble avoir été réaménagé récemment ; probablement l'ancien hôtel de ville.

Après trois heures à guetter tout mouvement sur le lac, ils voient, non loin, un groupe d'hommes-lézards quitter leur hutte en barque, se diriger vers le bâtiment au centre du lac, y rester quelques minutes, y hurler de terreur (ou de douleur), puis en ressortir moins nombreux qu'ils n'étaient venus. Avant que les sauriens ne soient de retour dans leur hutte, le groupe décide d'investir celle-ci et de leur préparer une petite surprise...

Un massacre surprise plus tard, les aventuriers ont fait l'acquisition d'une magnifique barque en roseaux tressés et d'une quantité appréciable de viande d'hommes-lézards fraîche. Seul Schrayen semble réellement enchanté par cette perspective. Un deuxième camp d'hommes-lézards sera rasé quelques minutes plus tard, histoire d'acquérir une seconde embarcation.

Après mise en place d'un plan compliqué destiné à prendre la tour de guet (pourvue d'une énorme cloche) sans alerter les autres bâtiments, Schrayen s'envole vers le clocher, se pose sur son toit et invoque sur la zone une brume destinée à couvrir l'avancée de ses compagnons. Dès que la brume se dissipe, Draël se téléporte en haut de la tour avec les deux forgeliers, qui entreprennent de massacrer méthodiquement les hobgobelins en faction. Ils sont immédiatement rejoints par Schrayen, qui arrive juste un poil trop tard pour empêcher un des défenseurs de marteler la cloche de son arme.

Thémiss et Callahan, restés sur leur barque, montent finalement à la tour par l'échelle extérieure, après avoir décoché quelques projectiles sur les hobgobelins. Une fois les défenseurs du toit éliminés, Draël et les forgeliers entreprennent de descendre les escaliers intérieurs de la tour, où le combat continue contre les derniers défenseurs de la tour, qui seront finalement tous éliminés.

Reste juste à espérer que les bruits du combat n'ont pas alerté les ennemis stationnés aux alentours...
Vous êtes trop bas. Remontez un peu, il n'y a rien à voir, ici…