La fouille des vaincus et des bâtiments qu’ils occupaient révèle un butin conséquent, que les aventuriers se partagent avec enthousiasme. Le plus intéressant étant tout de même ce pendentif, qui s’avère être le phylactère d’une liche, nommé le Tyran-Fantôme. D’après une lettre retrouvée dans le bureau de Saarvith, l’objet a été volé par les dirigeants de la main rouge pour contraindre la liche à mettre ses armées de morts-vivants au service des Drakhans.
Les documents retrouvés dans les ruines expliquent également que la mission principale du gobelin était de superviser l’élevage des rejetons de Tiamat – les monstres appelés herses par les elfes – et de rejoindre la horde aux portes de Brindol une fois que les créatures seraient prêtes. Effectivement, Schrayen découvre dans le bâtiment voisin, une trentaine d’œufs aux écailles tranchantes… Les aventuriers quitteront l’endroit après avoir exécuté Saarvith et détruit tous les œufs des rejetons.
Après un bref passage chez les elfes Tiri-Kitor, qui leur promettent de leur envoyer une compagnie d’archers elfes pour défendre Brindol, le groupe fait un petit saut jusqu’à la vieille route naine, à l’ouest des marécages, pour y détruire le second fortin de surveillance établi par la horde. Il ne reste que trois ogres sur place, qui sont vaincus en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
Les ogres avaient une prisonnière dans le fortin ; une demi-elfe, qui se dit thaumartisane et remercie les aventuriers pour leur intervention. Elle leur expliquera avoir été capturée la veille alors qu’elle passait dans la région. Les ogres la gardaient au frais, car ils avaient une bonne réserve de viande hobgobeline… Il semble en effet qu’un différent ait éclaté quelques jours auparavant entre les ogres et un des officiers et que le tout ait tourné au massacre.
Alors que le groupe décide de repartir vers Brindol pour y faire son rapport et décider de la marche à suivre pour la suite des événements, la demi-elfe demande à les accompagner. Une grosse journée plus tard, ils sortent des marais et arrivent en vue de Gué-Maudit.