Après avoir assisté au rituel de réincarnation de Vagda, dont l’esprit anime maintenant un nouveau corps de forgelier, le groupe prend la décision de partir vers Talar, à l’Ouest en suivant la route, pour tâter les forces de la horde de la Main Rouge. Draël espère trouver les armes de siège et les saboter, mais alors qu’ils sont encore à quelques kilomètres du village, ils sont repérés par des guetteurs gobelins montés sur worgs, qui battent retraite dès qu’ils les aperçoivent, sans doute pour signaler leur présence…
Dès lors qu’ils se savent repérés, les aventuriers décident de quitter la route et de couper à travers les vergers. Une demi-heure plus tard, ils aperçoivent le nuage de poussière soulevé par une troupe plus importante ; une douzaine de cavaliers gobelins fait route vers eux. Ils seront accueillis par quelques volées de flèches, mais n’engageront pas vraiment le combat ; après avoir essuyé quelques pertes, ils feront demi-tour.
Maintenant qu’ils sont repérés et identifiés, leurs chances de s’introduire dans le camp de la horde sont bien faibles. Les aventuriers ont tout du moins pu constater la réactivité et la bonne organisation des soldats de la horde. Ils sont de retour à Brindol dans l’après-midi, et décident de laisser tomber les actions de guérilla pour partir vers le village de Roche-Rouge, au nord, qui leur servira de base d’opération pour explorer les monts Bouclier-du-Géant.
Après une étape à Gué-Maudit, ils rejoignent le village, un camp de mineurs de bois et de boue, qui semble vide. Comme la plupart des villages de la vallée, il a été abandonné par ses habitants à l’annonce de l’arrivée de l’armée hobgobeline. Par acquit de conscience, Draël hèle d’éventuelles fortes têtes qui seraient restées malgré tout. Bien lui en prend : Fargus, un trappeur de retour d’une longue tournée dans les montagnes et ignorant tout de la menace hobgobeline, sort d’une cabane au fond de la rue. Il ne pourra pas leur apprendre grand-chose, si ce n’est qu’il n’a rien remarqué d’anormal lors de ces derniers mois passés en montagne.
Killiar et ses chasseurs viennent chaque soir faire le rapport de ce qu’ils ont vu en survolant la région ; c’est deux jours après l’arrivée du groupe à Roche-Rouge qu’il fait état d’une activité suspecte dans une ancienne mine normalement désaffectée. Dès le lendemain, les hiboux géants les emmènent sur le chemin de montagne qui monte vers la mine.
Il fait plutôt brumeux malgré la chaleur accablante, ce qui n’empêche pas Elliandre de repérer un groupe de hobgobelins en embuscade quelques dizaines de mètres au dessus de la route, cachés derrière un affleurement rocheux. Draël téléporte les combattants du groupe au milieu des embusqués, qui réagissent néanmoins avec vigueur, se jetant sur Vonak qui a loupé un saut et s'est retrouvé au sol… Mais la hargne ne leur suffit pas, et bientôt les six hobgobelins gisent à terre.
Le chemin continue à monter jusqu’à l’entrée de la mine. Des cris de rage poussés en langue gobeline confirment aux aventuriers qu’ils sont sur la bonne piste. Elliandre a repéré deux hobgobelins à l’entrée de la grotte, mais les bruits à l’intérieur tendent à prouver qu’ils sont plus nombreux.
Le jeune elfe se lance à l’attaque, suivi de ses compagnons ; l’assaut prend les gardes à dépourvu et ils tombent avant d’avoir pu porter le moindre coup. Dans la pénombre du fond de la grotte, quelques guerriers hobgobelins, occupés à maltraiter deux humains, sortent les armes et se jette dans la mêlée, imités par un gobelin et son worg surgis d’on ne sait où… Mais les fanatiques défenseurs ne sont qu’une poignée, et sont rapidement éliminés.
Rapidement après la fin du combat, Vonak et Thémiss sont pris de douleurs et de convulsions musculaires… L’arme avec laquelle le gobelin les a blessés était sans doute couverte de poison. Callahan entreprend d’interroger le commandant hobgobelin, tandis que Draël s’enquiert de l’état des deux humains couchés au fond de la grotte. Tous deux portent des traces de coups récents ; le jeune homme y a succombé, mais sa compagne a eu plus de chance. Après que Thémiss l’aie soignée, elle parvient à expliquer, entre deux sanglots, qu’ils ont été capturés par les hobgobelins il y a quelques jours, et que ces derniers les ont depuis lors obligés à travailler pour eux ici, à un rythme insupportable, d’autant qu’ils sont rapidement tombés malades. Ils étaient cinq mineurs au moment de leur capture et elle seule a survécu.
Il semble que ce ne soit pas la veine de cuivre, d’ailleurs bien pauvre, qui les intéresse, mais un minerai verdâtre dont le gobelin tirait une poudre collante après l’avoir raffiné. Il y a effectivement un établi d’alchimiste dans un recoin de la grotte…
L’interrogatoire du commandant n’ayant rien donné, Callahan passe au gobelin, Lupo, qui s’avère bien plus volubile, mais malheureusement complètement dérangé. Il appelle Callahan « Maman », exige un bisou quant il répond à ses questions, et prend Vagda et Elliandre pour des dieux anciens, mais pour le reste son discours est tellement décousu qu’il est difficile d’en démêler la vérité du délire. S’il y a d’autres membres de la horde dans ces montagnes, les aventuriers n’en savent pas plus sur l’endroit où ils se cachent…
Dès lors qu’ils se savent repérés, les aventuriers décident de quitter la route et de couper à travers les vergers. Une demi-heure plus tard, ils aperçoivent le nuage de poussière soulevé par une troupe plus importante ; une douzaine de cavaliers gobelins fait route vers eux. Ils seront accueillis par quelques volées de flèches, mais n’engageront pas vraiment le combat ; après avoir essuyé quelques pertes, ils feront demi-tour.
Maintenant qu’ils sont repérés et identifiés, leurs chances de s’introduire dans le camp de la horde sont bien faibles. Les aventuriers ont tout du moins pu constater la réactivité et la bonne organisation des soldats de la horde. Ils sont de retour à Brindol dans l’après-midi, et décident de laisser tomber les actions de guérilla pour partir vers le village de Roche-Rouge, au nord, qui leur servira de base d’opération pour explorer les monts Bouclier-du-Géant.
Après une étape à Gué-Maudit, ils rejoignent le village, un camp de mineurs de bois et de boue, qui semble vide. Comme la plupart des villages de la vallée, il a été abandonné par ses habitants à l’annonce de l’arrivée de l’armée hobgobeline. Par acquit de conscience, Draël hèle d’éventuelles fortes têtes qui seraient restées malgré tout. Bien lui en prend : Fargus, un trappeur de retour d’une longue tournée dans les montagnes et ignorant tout de la menace hobgobeline, sort d’une cabane au fond de la rue. Il ne pourra pas leur apprendre grand-chose, si ce n’est qu’il n’a rien remarqué d’anormal lors de ces derniers mois passés en montagne.
Killiar et ses chasseurs viennent chaque soir faire le rapport de ce qu’ils ont vu en survolant la région ; c’est deux jours après l’arrivée du groupe à Roche-Rouge qu’il fait état d’une activité suspecte dans une ancienne mine normalement désaffectée. Dès le lendemain, les hiboux géants les emmènent sur le chemin de montagne qui monte vers la mine.
Il fait plutôt brumeux malgré la chaleur accablante, ce qui n’empêche pas Elliandre de repérer un groupe de hobgobelins en embuscade quelques dizaines de mètres au dessus de la route, cachés derrière un affleurement rocheux. Draël téléporte les combattants du groupe au milieu des embusqués, qui réagissent néanmoins avec vigueur, se jetant sur Vonak qui a loupé un saut et s'est retrouvé au sol… Mais la hargne ne leur suffit pas, et bientôt les six hobgobelins gisent à terre.
Le chemin continue à monter jusqu’à l’entrée de la mine. Des cris de rage poussés en langue gobeline confirment aux aventuriers qu’ils sont sur la bonne piste. Elliandre a repéré deux hobgobelins à l’entrée de la grotte, mais les bruits à l’intérieur tendent à prouver qu’ils sont plus nombreux.
Le jeune elfe se lance à l’attaque, suivi de ses compagnons ; l’assaut prend les gardes à dépourvu et ils tombent avant d’avoir pu porter le moindre coup. Dans la pénombre du fond de la grotte, quelques guerriers hobgobelins, occupés à maltraiter deux humains, sortent les armes et se jette dans la mêlée, imités par un gobelin et son worg surgis d’on ne sait où… Mais les fanatiques défenseurs ne sont qu’une poignée, et sont rapidement éliminés.
Rapidement après la fin du combat, Vonak et Thémiss sont pris de douleurs et de convulsions musculaires… L’arme avec laquelle le gobelin les a blessés était sans doute couverte de poison. Callahan entreprend d’interroger le commandant hobgobelin, tandis que Draël s’enquiert de l’état des deux humains couchés au fond de la grotte. Tous deux portent des traces de coups récents ; le jeune homme y a succombé, mais sa compagne a eu plus de chance. Après que Thémiss l’aie soignée, elle parvient à expliquer, entre deux sanglots, qu’ils ont été capturés par les hobgobelins il y a quelques jours, et que ces derniers les ont depuis lors obligés à travailler pour eux ici, à un rythme insupportable, d’autant qu’ils sont rapidement tombés malades. Ils étaient cinq mineurs au moment de leur capture et elle seule a survécu.
Il semble que ce ne soit pas la veine de cuivre, d’ailleurs bien pauvre, qui les intéresse, mais un minerai verdâtre dont le gobelin tirait une poudre collante après l’avoir raffiné. Il y a effectivement un établi d’alchimiste dans un recoin de la grotte…
L’interrogatoire du commandant n’ayant rien donné, Callahan passe au gobelin, Lupo, qui s’avère bien plus volubile, mais malheureusement complètement dérangé. Il appelle Callahan « Maman », exige un bisou quant il répond à ses questions, et prend Vagda et Elliandre pour des dieux anciens, mais pour le reste son discours est tellement décousu qu’il est difficile d’en démêler la vérité du délire. S’il y a d’autres membres de la horde dans ces montagnes, les aventuriers n’en savent pas plus sur l’endroit où ils se cachent…