lundi 31 août 2009

Victoires et défaites

Il ne faut pas longtemps aux téméraires membres du groupe pour monter les marches de cet escalier, ouvrir la porte et… Tomber nez-à-museau avec une espèce de gros lézard rougeâtre, dégageant une chaleur inquiétante. Heureusement, la bête est seule, et, vaincue par le nombre, s’effondrera rapidement. Derrière la bête, rien de bien intéressant ; juste le corps à demi carbonisé d’un gros gnoll.

Retour vers l’élévateur, donc. Il va falloir descendre les escaliers s’enfonçant dans les ténèbres…

Ceux-ci mènent vers une salle en partie inondée, un ancien arsenal, à en juger par les rateliers d’armes rouillées qui en garnissent les murs. L’eau qui remplit la pièce s’écoule en cascade depuis une fissure dans le mur est. Le tout est gardé par trois troglodytes (Helten insistera d’ailleurs pour ne pas qu’on les confonde avec de nobles hommes-lézards). Un des gardes plonge dans l’eau, tandis que les deux autres barrent la route aux aventuriers. Très rapidement, le plongeur revient, accompagné de trois autres troglodytes. Malgré l’eau qui leur monte jusqu’aux genoux, les aventuriers prennent finalement le dessus. Sous leurs pieds, des escaliers s’enfoncent vers une salle entièrement inondée. Après s’être débarrassé de son matériel, Helten plonge…

La salle inondée offre peu d’intérêt, mais le guerrier y découvre un autre escalier, remontant vers une pièce adjacente. Un rapide coup d’œil lui confirme que cette pièce est gardée. Il retourne en informer ses camarades.

Un rapide conseil de guerre décide que tenter une attaque en passant par une salle inondée serait tactiquement néfaste. La décision est prise d’aller explorer une autre partie du complexe, dans l’espoir de trouver une meilleure voie.

Le groupe repart donc vers la grande salle où git toujours le géant tué un peu plus tôt et décide de prendre l’élévateur situé en face de celui qu’ils viennent d’essayer. Celui-ci semble également monter vers les hauteurs du complexe, à une vitesse à couper le souffle.

A la sortie de l’élévateur, un choix similaire à celui qu’ils ont déjà eu à faire s’offre à eux… Soit monter vers une arche de feu, soit descendre vers des ténèbres incertaines.

Arrivé devant l’arche de feu, Tharn entreprend de désactiver celle-ci, comme il l’a déjà fait précédemment, mais cette fois quelque chose tourne mal, et tandis qu’il essaie de recouvrir de sable les runes gravées au sol, le chaleur du portail pulse soudainement vers lui, l’enrobant dans une gangue de feu qui se retire aussitôt… Pour ne laisser qu’un cadavre noirci.

La stupeur du groupe est de courte durée, car presque immédiatement, le portail s’ouvre, dévoilant un dragon sombre aux formes anguleuses et au sourire carnassier… Helten et Aeron se jettent dans la mêlée, suivis par la plupart de leurs compagnons. Vagda a empoigné le cadavre de Tharn, bien décidé à le mettre à l’abri. Tandis que les coups pleuvent des deux côtés, Le dragon crie à trois tieffelins qui observaient le combat depuis la mezzanine du fond de la salle de ne pas intervenir et de le laisser faire… Avant de se raviser après quelques secondes seulement à subir les assauts des aventuriers, bien décidés à venger la mort de leur compagnon.

Toutefois, l’entrée en jeu des trois tieffelins sème le doute dans l’esprit des combattants, et un vent de retraite souffle soudain. Le dragon semble reprendre du poil de la bête en compagnie de ses sbires, et un coup de queue magistral met Aeron hors combat alors qu’il couvrait héroïquement la retraite de ses compagnons.

Les survivants se replient vers la grande salle des élévateurs, pour mieux faire face aux tieffelins qui les poursuivent. Au cours d’un combat chaotique dans l’élévateur, les poursuivants sont éliminés un a un, ce qui redonne du courage à Vagda, qui remonte affronter le dragon dans l’espoir de venger ses compagnons tombés. Il se retrouve ainsi face au dragon à bout de souffle et lui fait plier l’échine.

Le dragon se rend… A la grande surprise du reste du groupe qui arrive quelques instants après par l’élévateur.

Vous êtes trop bas. Remontez un peu, il n'y a rien à voir, ici…