jeudi 27 mai 2010

Arrivée à Brelin-le-Bac

L’observation des environs immédiats semble montrer que les hobgobelins étaient installés là depuis un petit moment et contrôlaient la route. Les restes, encore tièdes, de leurs victimes précédentes sont brulés par souci sanitaire, avant de reprendre la route.

Brelin-le-Bac n’est plus loin, et les derniers kilomètres sont vite parcourus.

Un groupe d’hommes en armes monte la garde sur la route, à l’entrée du village. Il semblent plutôt soulagés d’apprendre que le groupe a réussi à se débarrasser d’une bande de hobgobelins, mais les mettent en garde : ce ne sont certainement pas les seuls à rôder autour du village. En effet, les attaques se sont multipliées sur les fermes environnantes ces derniers temps, et certains villageois craignent l’imminence d’une attaque de plus grande envergure.

Alors que ses compagnons font route vers l’auberge pour s’y rafraîchir, Draël commence par se débarrasser de son colis en le remettant à sa destinataire, la propriétaire du ranch local.

En soirée, alors que le groupe est réuni à l’auberge pour le repas, un homme d’âge mur accompagné d’une jeune dame en armes s’approchent d’eux et demande à les entretenir de la sécurité du village. Il s’agit de Noraud Guiton, le porte-parole du conseil communal, et de la capitaine Sorrane, la responsable de la garde municipale.

Le porte-parole leur explique qu’il a eu vent de leurs exploits, leur résume une situation dont ils ont déjà appris le plus gros en discutant avec quelques villageois, puis leur demande si ils seraient prêts à venir en aide aux habitants de Brelin, en explorant la forêt au Nord du village. Les éclaireurs qui y ont été envoyés ne sont pas revenus, et il voudrait connaître l’ampleur des forces des ennemis du village… Et éliminer la menace si possible. Il leur conseil de trouver le vieux Jòrr, un chasseur qui vit dans la forêt, et qui fera un bon guide s’il est toujours en vie.

Les aventuriers finissent par accepter la mission, demandant simplement qu’on leur fournisse un chariot, afin de se faire passer pour des marchands.

Le lendemain, ils sont prêts à se mettre en route, malgré une altercation entre Briselame et le propriétaire du chariot, un vieux marchand grincheux. Ils atteignent la forêt avec un certain plaisir, les lourds rayons du soleil les ayant accablés toute la matinée. Après quelques kilomètres, Schrayen quitte le groupe pour aller chercher le vieux Jòrr à l’endroit indiqué par Noraud. En effet, faire avancer le chariot sur la vieille route forestière n’est déjà pas chose facile, mais l’engager sur les petits sentiers de traverse semble carrément impossible.

Attendant le retour de leur compagnon, les aventuriers sont attaqués par un petit groupe de gobelins montés sur d’énormes loups… Mais les assaillants ne sont pas à la hauteur, et sont éparpillés en quelques secondes. A son retour, Schrayen, accompagné de Jòrr le chasseur, semble assez dépité de n’avoir pas participé à la curée. Quant à l’interrogatoire du gobelin capturé, il ne porte guère de fruits et se termine par l’exécution de ce dernier par le guide du groupe.

Le voyage se poursuit tant bien que mal, les moustiques devenant la préoccupation majeure des aventuriers à mesure que la forêt se transforme petit à petit en marécage… Il leur faut d’ailleurs emprunter de vieilles passerelles en bois pour éviter d’embourber le chariot, ce qui ralentit encore leur allure.

lundi 3 mai 2010

Un long voyage

Après plusieurs mois de calme, une promesse d’aventure est apportée par Draël. Ce dernier à officialisé la présence de la famille Orienne dans la vallée en ouvrant un comptoir à Sombertin, et un client lui a confié un colis de valeur qu’il aimerait faire parvenir rapidement à la frontière du Droâm, dans un petit village nommé Brelin-le-Bac. Le voyage s’annonçant long et mouvementé, Draël a fait appel a ses anciens compagnons pour l’accompagner.

Il laisse également une petite annonce indiquant qu’il recrute du monde pour un périple potentiellement dangereux. C’est ainsi qu’un forgelier imposant, répondant au nom poétique de Briselame, rejoint la caravane avant son départ. Il n’est guère causant, mais prétend que sa spécialité est de “briser des choses”.

Draël a décidé de court-circuiter les grandes routes commerciales, qui lui occasionneraient un long détour, préférant couper à travers la campagne en droite ligne vers Ardev, où il espère avoir d’avantage de renseignements sur le village qu’il doit atteindre, trop petit pour figurer sur les cartes qu’il possède.

Le voyage jusqu’à Ardev se fera sans encombres, de petits hameaux en fermes et d’auberges relais en monastères. Le groupe prend une demi-journée de repos, le temps pour Draël de trouver les renseignements dont il a besoin.

Brelin-le-Bac se trouve dans la vallée de l’Elsir, sur les contreforts des monts Grisemuraille. Cette vallée n’est guère un endroit notable, Et une seule caravane y passe chaque mois, pour en ramener les fruits cultivés par les fermiers du cru.

La dernière partie du voyage se passe elle aussi le mieux du monde, mis à part la chaleur étouffante d’un début d’été qui promet d’être caniculaire.

Mais alors que les aventuriers ne sont plus qu’à quelques kilomètres de Brelin, ils tombent dans une embuscade, tendue par des hobgobelins. Une vingtaine de soldats, accompagnés par quelques molosses sataniques, et qui se battent comme des militaires bien entrainés… Mais qui se mordront finalement les doigts d’avoir cru s’en prendre à une cible facile. Après quelques minutes d’un combat acharné, les corps des assaillants gîsents sur le sol, tandis que Draël et ses compagnons s’en sortent tous debout, bien que blessés…
Vous êtes trop bas. Remontez un peu, il n'y a rien à voir, ici…